Sans les protections et couvertures dont ont bénéficié Joe Biden et son fils Hunter, Joe aurait-il été élu à la présidence de la république américaine en 2020 ? La réponse est non, selon Gérald Olivier, dans son dernier essai à charge des Biden, « Cover Up » (Konfident éditeur). Il manque toutefois dans l’ouvrage la « smoking gun » (preuve irréfutable) de l’implication de Joe. Lequel termine péniblement son mandat et n’intéresse plus grand-monde…
Dans son dernier essai, Cover Up (Konfident), Gérald Olivier expose une analyse approfondie des mécanismes ayant, selon lui, permis à Joe Biden de remporter l’élection présidentielle de 2020 malgré les nombreuses affaires impliquant son fils Hunter. Il met en lumière ce qu’il perçoit comme une couverture orchestrée par diverses instances de pouvoir, notamment le FBI, pour protéger le candidat démocrate des conséquences politiques de ces scandales. Olivier dresse un portrait accablant des Biden, pointant du doigt une complicité institutionnelle qui aurait permis à la famille présidentielle de tirer parti de ses liens avec des entreprises étrangères, notamment en Ukraine et en Chine.
L’ouvrage décrit en détail comment, quelques mois avant l’élection présidentielle, le FBI a suspendu une enquête qui aurait pu corroborer les accusations du propriétaire de Burisma, une société gazière ukrainienne, selon lesquelles Hunter Biden, et par extension son père Joe, auraient été grassement rémunérés pour influencer des décisions politiques. L’auteur souligne l’ironie de la situation : en cherchant à ne pas interférer dans la campagne présidentielle, le FBI a, de fait, favorisé Joe Biden. Cet argument est au cœur de la démonstration d’Olivier, qui affirme que la machine politico-judiciaire a agi pour protéger le candidat démocrate en pleine course électorale.
Les Républicains à la peine
Le livre détaille également les difficultés rencontrées par les Républicains au Congrès pour établir un lien direct entre Joe Biden et les activités controversées de son fils. Olivier insiste sur le manque de preuves irréfutables qui, pour l’instant, a empêché toute tentative sérieuse de destitution du président. Bien que plusieurs commissions, telles que celles présidées par James Comer et Jim Jordan, aient travaillé sur le dossier, la résistance des médias et des institutions gouvernementales a ralenti leur progression. Olivier met en avant le chèque de 40 000 dollars reçu par Joe Biden, issu d’un versement lié à une entreprise chinoise via Hunter, comme un exemple concret de ce qu’il considère être des transactions suspectes. Cependant, comme le souligne l’auteur, ce genre de preuves reste insuffisant pour condamner Joe Biden de manière définitive.
Le chapitre sur le fameux ordinateur portable de Hunter Biden, souvent qualifié de « laptop qui sent le soufre », revient sur l’histoire qui a alimenté les théories les plus variées. Gérald Olivier y voit la clé de l’affaire, mais il reconnaît que le contenu de ce disque dur, aussi compromettant soit-il pour Hunter, ne fournit pas les preuves décisives qui pourraient directement impliquer Joe Biden. Pourtant, Olivier soutient qu’il existe suffisamment d’éléments démontrant que Joe Biden était au courant des affaires de son fils et qu’il a menti en prétendant n’en rien savoir. Il souligne que le mensonge, déjà prouvé à plusieurs reprises, devrait en soi susciter l’indignation publique et médiatique, mais constate avec amertume que cela n’a pas été le cas.
« Twitter files »
Olivier critique également l’attitude des réseaux sociaux, en particulier Twitter, qui ont bloqué la diffusion des informations relatives au laptop d’Hunter Biden avant les élections de 2020 (en particulier le compte Twitter du New York Post qui détaillait le contenu du laptop). Il dénonce une collusion entre les grandes plateformes et le FBI, visant à protéger Joe Biden tout en discréditant Donald Trump. Cette coopération, affirme-t-il, a contribué à manipuler l’opinion publique en dissimulant des informations cruciales aux électeurs. Le chapitre consacré à Devon Archer, un ancien partenaire de Hunter Biden, est également révélateur : Archer a témoigné devant le Congrès que Hunter avait, à plusieurs reprises, sollicité l’aide de son père dans ses affaires. Pour Olivier, ces échanges sont la preuve que Joe Biden a été activement impliqué, mais là encore, ces témoignages n’ont pas suffi à faire tomber le président.
L’auteur aborde enfin le cas de Gal Luft, témoin clé dans l’affaire Biden, qui a fui la justice américaine après avoir été accusé de divers crimes. Olivier critique sévèrement le traitement réservé à Luft, en le présentant comme une victime d’un système judiciaire qui s’acharnerait à protéger les élites politiques. À travers ce cas, il illustre ce qu’il considère comme un double standard judiciaire : tandis que des individus comme Luft sont poursuivis pour des crimes similaires à ceux reprochés à Hunter Biden, ce dernier semble jouir d’une relative impunité, poursuivi pour des faits véniels.
En conclusion, Cover Up est une œuvre qui cherche à démontrer l’existence d’un vaste réseau de complicité et de protection autour de la famille Biden, réseau qui aurait permis de masquer les implications financières et politiques d’affaires douteuses menées à l’étranger. Gérald Olivier critique vivement l’establishment américain, accusé d’avoir fermé les yeux sur les activités controversées de Hunter Biden, et d’avoir protégé Joe Biden de toute conséquence politique.
Son analyse, bien que largement à charge, s’appuie sur une série de faits et de documents qui, selon lui, pointent tous vers un même constat : sans ces protections, Joe Biden n’aurait probablement pas accédé à la présidence des États-Unis.
Nicolas de Pape