Maxime Prévot, président des Engagés, ne mâche pas ses mots : pour lui, Vooruit porte la responsabilité de l’échec des négociations fédérales. Il accuse le parti flamand d’avoir sciemment bloqué les discussions en refusant d’aborder les propositions socio-économiques et les tableaux budgétaires sur la table. Prévot dénonce une posture idéologique de Vooruit, qui exigeait des engagements budgétaires tout en refusant toute concession. Ce blocage est, selon lui, un acte de sabotage, surtout dans un contexte où le pouvoir d’achat des citoyens et les finances nationales sont sous pression.
Avec cet échec, la possibilité d’une coalition « Arizona » qui aurait permis un renouveau politique s’envole, rappelant les limites de la coalition « Vivaldi ». Prévot souligne que les efforts pour harmoniser les réformes entre le Fédéral et les Régions avaient pourtant ouvert la voie à des changements concrets. Parmi les priorités envisagées, il cite la flexibilisation du marché du travail, la limitation du chômage dans le temps, une modernisation fiscale, ainsi que des investissements ciblés dans la santé, la défense et la justice.
Ce qu’il reproche surtout à Vooruit, c’est son dogmatisme et son irresponsabilité : une posture qui, selon lui, met à mal l’avenir budgétaire et social de la Belgique et trahit l’attente de solutions concrètes pour les citoyens. Maxime Prévot déplore ce coup d’arrêt aux négociations, qu’il impute à la volonté de Vooruit de privilégier une posture médiatique, au détriment du bien commun.
A. G.