Frédéric De Gucht, président de l’Open VLD à Bruxelles et entrepreneur, dénonce les blocages politiques, le clientélisme et les alliances douteuses du PS. Pour lui, l’irresponsabilité du parti à la rose met en péril l’avenir de la capitale. « Le fait que le PS, dans certaines communes, conclut des accords de gouvernance avec un parti d’extrême gauche, des communistes, est encore une fois le résultat d’un manque de sens des responsabilités. »
21 News : À la Région bruxelloise, les négociateurs se sont mis d’accord ensemble pour avancer. Pourquoi cela a-t-il mis tellement de temps ?
Frédéric De Gucht : Cela a pris beaucoup de temps parce que les électeurs ont rendu les choses complexes. Parmi les 17 élus du côté néerlandophone, il y a eu une grande fragmentation des voix. Sans inclure la TFA (Team Fouad Ahidar), il faut au moins quatre partis pour former une majorité stable. Vooruit et CD&V (bien que plus petits qu’OpenVLD) n’étaient pas prêts à former un gouvernement à moins d’avoir au moins un secrétaire d’État. L’Open Vld a débloqué la situation en permettant à Vooruit de désigner un secrétaire d’État sous des conditions raisonnables. À l’initiative de l’Open Vld, les partenaires potentiels de la coalition se sont rencontrés pour la première fois il y a trois semaines, ce qui a permis de faire avancer les négociations.
21 News : Le PS refuse de gouverner avec la N-VA à Bruxelles. Qu’en pensez-vous ?
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