Dans une interview incisive, Drieu Godefridi revient sur les défis énergétiques, sociaux et politiques de la Belgique. Il dénonce une gestion qu’il qualifie de « désastreuse », critique l’impact des idéologies écologistes et appelle à une révolution intellectuelle et politique. Face à une Europe en crise, il plaide pour un sursaut citoyen, entre réalisme et espoir. Son dernier ouvrage, L’Europe au XXIème siècle (Texquis), se veut une boussole pour sortir de l’impasse.
21 News : Votre livre L’Europe au XXIè siècle qui vient de paraître aborde des problématiques très belges, comme la fermeture des centrales nucléaires. Pourquoi ce focus ?
Drieu Godefridi : La Belgique est un cas d’école des dérives écologistes en Europe. La loi de 2003, qui programme la sortie du nucléaire, est un suicide énergétique. Nous fermons des centrales parfaitement opérationnelles, en pleine crise énergétique, tout en augmentant notre dépendance au gaz américain ou au charbon allemand. C’est une absurdité qui met à genoux l’industrie et les citoyens. Il est crucial de le dénoncer puis d’agir. Les Belges doivent comprendre qu’un black-out d’envergure, s’il devait se produire, implique des centaines de morts, des dizaines des milliards de dégâts (cfr. le cas du Texas en 2021, que j’évoque dans le livre).
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