Le secteur Horeca dans son ensemble subit une profonde mutation suite aux différentes mesures dont il a fait l’objet depuis 2016 et l’introduction de la boîte noire. Le coût du travail, notamment, rend la situation intenable chez nombre d’indépendants. Les restaurants aux prix moyens sont les plus pénalisés.
21 News relayait le 27 novembre dernier une carte blanche signée du formateur bruxellois David Leisterh (MR), contraint de voir fermer après deux années d’activité son restaurant « Le Vieux Boitsfort », qui pourtant faisait régulièrement salle comble. En cause selon lui : des charges trop élevées et la difficulté de trouver du personnel qualifié. Cette situation n’est pas anodine. En Belgique, le nombre de faillites d’établissements Horeca se révèle être ces dernières années en augmentation nette, septembre 2024 présentant les pires données en la matière depuis 2017.
Le coût du travail, principal coupable des faillites dans l’Horeca
C’est le coût du travail qui semble constituer la pilule la plus difficile à avaler pour les restaurateurs et exploitants de café. Comme le rappelle le président de la fédération Horeca de Bruxelles Matthieu Léonard, « il n’est aujourd’hui plus absorbable. Il représente désormais, pour la grande majorité, près de 45% des exploitations du secteur. La hausse des salaires s’établira en janvier prochain à 30% par rapport à 2019 ; c’est tout simplement intenable. »
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