Margaritis Schinas réside en Belgique depuis de nombreuses années. Passé par le Collège d’Europe à Bruges fin des années 1980, il a ensuite été engagé par la Commission européenne pour devenir, près de trente années plus tard, commissaire européen en charge notamment des questions migratoires.
21 News : Vous êtes familier de la Belgique, ayant vécu depuis une trentaine d’années à Bruxelles en qualité de fonctionnaire à la Commission puis, à partir de 2019, de commissaire durant le premier mandat d’Ursula von der Leyen. Que pensez-vous de notre pays ? De sa gouvernance, de son hospitalité, de son offre commerciale, de ses embouteillages ?
Margaritis Schinas : Le Roi lui-même m’a appelé le « second commissaire belge » ! Bruxelles et la Belgique ont en effet toujours fait partie de ma vie ; je suis donc très heureux d’être associé à ce pays. Les non-Belges qui vivent en Belgique sont de prime abord divisés en deux catégories : ceux qui l’adorent et ceux qui la détestent. Je fais moi-même résolument partie de la première catégorie, pour bien des raisons. Le fait qu’il n’y ait pas de culture dominante en Belgique rend la vie des non-Belges très facile et confortable. Il n’y a pas, comme en Allemagne, en France ou en Espagne, une identité nationale très forte qui rend la vie des étrangers peu agréable en termes d’intégration.
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