Une loi datant de 2011 stipule que toute personne portant un vêtement cachant totalement ou principalement le visage, dans l’espace public, est passible d’une peine et/ou d’une amende. Le syndicat de police SLFP demande qu’on applique la loi afin de repérer plus aisément les fauteurs de troubles portant un masque et/ou un sweat à capuche.
« Sur les images de la nuit du Nouvel An, on voit les auteurs présumés dissimulant leur visage sous des capuches, des masques autres dispositifs. Seuls les yeux sont visibles », fait remarquer le SLFP. « Comment est-il alors possible d’identifier ces personnes ? Ou a fortiori d’obtenir une condamnation au tribunal ? Alors qu’il existe une loi qui interdit le port de ce genre de vêtement. »
En réaction à la nouvelle nuit d’émeutes vécue dans la capitale le 31 décembre, le député N-VA Théo Francken s’est, lui, montré plus offensif. Il faut selon lui que les policiers puissent user d’armes non létales (comme les FN-303 utilisés notamment par les unités spéciales) face à des émeutiers. Pour affronter des lanceurs de feux d’artifice, par exemple. Théo Francken juge la législation actuelle trop floue.
La rédaction
(Photo Belgaimage : cordon de police lors d’une manifestation des agriculteurs, Bruxelles, 1er février 2024)