Cela tangue au PS de Molenbeek. Depuis des mois, la bourgmestre Catherine Moureaux est dépassée par plusieurs élus issus de son parti. On sait que ses rapports, par exemple, avec Jamal Ikazban, connu notamment pour avoir appelé à libérer Oussama Atar, sont exécrables.
Lors du dernier conseil communal, plusieurs élus socialistes ne se sont pas venus en guise de contestation des choix réalisés pour nommer différents échevins suite aux élections du 13 octobre.
On se rappelle évidemment de Yassine Akki, désigné candidat socialiste au poste d’échevin mais qui, très rapidement, a retiré sa candidature après la révélation de sa condamnation pour viol sur mineurs.
Un post déterré sur Instagram
Aujourd’hui c’est un autre élu qui défraie la chronique. Comme le révèlent nos confrères de la Dernière Heure, un autre échevin socialiste, Mohammed Kalandar a, via un post Instagram en 2020, célébré l’anniversaire de la création des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) irakiennes.
La DH rappelle que : « Ces milices sont pointées du doigt et accusées de nombreuses exactions lors de cette lutte (exécutions extrajudiciaires, enlèvements, torture…). Amnesty International tire la sonnette d’alarme depuis de nombreuses années. L’ONG réclame des comptes concernant des centaines de disparus entre 2014 et 2016. »
La mauvaise ambiance interne au sein du PS local fait remonter dans la presse, à intervalles réguliers, des comportements très problématiques de l’un ou l’autre membre du parti. Comme cette altercation physique qui avait opposé Catherine Moureaux à l’échevin Abdallah Achaoui.
La rédaction