Selon les données de 2024, 11,2 % de la population belge est en situation de privation matérielle et sociale (MSD), ce qui signifie qu’environ un Belge sur dix ne dispose pas des ressources suffisantes pour satisfaire au moins 5 des 13 aspects essentiels de la vie quotidienne, tels que le chauffage, les dépenses imprévues ou l’accès aux loisirs.
Les deux difficultés les plus courantes concernent la capacité de faire face à une dépense imprévue (environ 1.400 euros) et de s’offrir une semaine de vacances annuelle hors de son domicile.
Ces chiffres émanent de StatBel.
Des disparités régionales significatives existent :
- Région de Bruxelles-Capitale : 38,2 % des habitants ne peuvent faire face à une dépense imprévue, et 30,3 % ne peuvent s’offrir une semaine de vacances annuelle.
- Région flamande : 13,2 % des habitants ne peuvent faire face à une dépense imprévue, et 14,7 % ne peuvent s’offrir une semaine de vacances annuelle.
- Région wallonne : 31,1 % des habitants ne peuvent faire face à une dépense imprévue, et 30,4 % ne peuvent s’offrir une semaine de vacances annuelle.
En outre, 6,1 % de la population belge est en situation de privation matérielle et sociale sévère (SMSD), c’est-à-dire qu’elle ne peut satisfaire au moins 7 des 13 aspects essentiels de la vie quotidienne.
Ces indicateurs soulignent les défis persistants en matière de précarité en Belgique, avec des variations notables selon les régions.
La Rédaction
(Photo Belgaimage : Dirk Waem)
