« Je vois une prise de contrôle à long terme » du territoire palestinien, et « je vois ça apporter une grande stabilité à cette partie du Moyen-Orient, et peut-être à tout le Moyen-Orient », a indiqué le président américain lors d’une conférence de presse au côté de Benyamin Netanyahou, ce 4 février à Washington.
Lors de sa rencontre avec le Premier Ministre Israélien, il a insisté : « «Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec. Nous la posséderons et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n’ont pas explosé et de toutes les armes ». Le président américain a ajouté que les États-Unis allaient « aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits », afin de développer économiquement la bande de Gaza.
Donald Trump a ensuite promis de se rendre prochainement sur place. « J’adore Israël et je vais me rendre là-bas, et je vais me rendre à Gaza et en Arabie saoudite et dans plein d’autres endroits partout au Moyen-Orient. »
Des réactions contrastées
Le plan de Donald Trump est une idée qui « pourrait changer l’Histoire », a réagi le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. « Nous en parlons, il l’étudie avec ses collaborateurs, son équipe », a-t-il commenté. « Je pense que c’est quelque chose qui pourrait changer l’Histoire. Et cela vaut la peine de poursuivre dans cette voie. Je l’ai déjà dit, je le répète : vous êtes le meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison-Blanche. »
L’idée, on s’en doute, n’a pas suscité l’enthousiasme du côté palestinien. La Turquie et l’Égypte ont, de leur côté, fermement rejeté le plan du président américain. Leurs représentants ont demandé à l’UNRWA de poursuivre, sur place, ses opérations humanitaires.
La rédaction
(Photo : Andrew Leyden/ZUMA Press Wire – Trump et Netanyahou à la Maison blanche, 4 février 2025)