Geert Noels (né en 1967) est un économiste flamand de renom. Il s’est fait connaître dans les années 1990 en tant que collaborateur du Vlaams Economisch Verbond (VEV), lorsqu’il écrivait régulièrement des tribunes dans le journal Financieel Ekonomische Tijd. À cette époque, le VEV était encore l’actionnaire principal de ce journal financier, aujourd’hui connu sous le nom de De Tijd.
En 2009, Noels a pris un grand risque en se lançant à son compte avec la société de gestion de patrimoine Econopolis. Il a développé l’entreprise jusqu’à atteindre les 40 employés qu’elle compte actuellement, tout en continuant à suivre de près l’actualité politique et économique. Il s’est notamment exprimé à travers des livres, des tribunes et des interventions en tant que commentateur dans de nombreux programmes d’analyse sur la radio et la télévision. Cependant, il a récemment constaté que les économistes issus du secteur privé sont de plus en plus perçus avec méfiance par les médias.
Avec Geert Noels, on peut parler aussi bien de l’accord de gouvernement que du budget. C’est ce qu’a fait 21News.
21News : Commençons-nous par un aperçu budgétaire des points les plus importants, ou abordons-nous d’abord l’accord de gouvernement ?
Geert Noels : Ce que je lis de plus en plus, c’est qu’il faut tenir compte de la motivation du formateur. J’ai l’impression que l’accent n’a pas été mis sur l’économie, mais que Bart De Wever s’est surtout concentré sur la reconstruction de la société. J’essaie de dégager un fil conducteur et, à mon avis, il s’agit d’une forme de community building. Ce gouvernement veut reprendre le contrôle de la société.
Lorsqu’on parle beaucoup du budget, on remarque que les priorités mises en avant concernent les questions sociales. Des sujets comme la défense, l’immigration, la sécurité…
« Je perçois un certain optimisme »
21News : Cela signifie-t-il que l’aspect budgétaire est négligé ?
G.N. : Officiellement, on ne l’admettra pas. De Wever accorde de l’importance au budget, mais je pense qu’il suit une stratégie qui lui permet d’effectuer des ajustements en cours de route. J’ai l’impression que ce gouvernement estime qu’il pourra orienter les choses dans la bonne direction plus tard. Le reste viendra après…
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