L’avocate fiscaliste livre ses impressions sur la formation du nouveau gouvernement, sur les nominations à l’Intérieur ou aux Affaires étrangères, ainsi que sur l’absence de George-Louis Bouchez au sein du casting ministériel.
21News : Que pensez-vous du casting ministériel tel que proposé par Bart De Wever ? Quel genre de signaux envoie-t-il à l’intérieur comme à l’international ?
Typhanie Afschrift : Le casting semble assez logique au vu de la coalition. Fatalement, on a la NV-A qui prend quand même une position prépondérante, mais cela semble normal ; c’est le parti le plus important de la coalition. Le MR qui, sans M. Bouchez, paraît peut-être un peu plus faible au regard de ses ministres, souvent fort sympathiques mais pas souvent expérimentés. La délégation MR me semble s’être d’abord construite autour de son président, mais il a changé d’avis ; il voit que ce gouvernement ne va sans doute pas être très libéral, mais il se réserve la possibilité pour ce gouvernement, comme pour le précédent, de le critiquer de l’extérieur.
21News : Pensez-vous que l’absence de M. Bouchez dans ce gouvernement, justement, participe d’une stratégie de ne pas être fragilisé dans ses prérogatives dans son propre parti ?
T. A. : Je pense qu’il y a de cela, effectivement. Malgré sa victoire, il n’a sans doute pas que des amis au MR et il remarque aussi que ce gouvernement, justement, sera piloté assez loin de ce que les libéraux, justement, ont rêvé, et qu’il n’était pas souhaitable, justement, de monter dans ce bateau.
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