Le bourgmestre de Watermael-Boitsfort (MR) semble dans une impasse, huit mois après le scrutin régional. David Leisterh semble être reparti de zéro, invitant tous les partis à la table des négociations, mais avec un ultimatum clair, comme l’indique De Tijd.
Dans son édition du week-end, le journal estime que, au regard de la situation financière – et sécuritaire – de la ville, « les partis semblent ne pas prendre la pleine mesure de la gravité de la situation ». Cette situation, estime le quotidien financier, est principalement à mettre sur le dos du PS et de son homme fort Ahmed Laaouej, qui refuse obstinément qu’une majorité soit formée avec la N-VA du côté néerlandophone.
Les chrétiens-démocrates flamands du CD&V, sondés par le PS pour remplacer la N-VA, se montrent peu intéressés d’intégrer une majorité flamande, au regard de leur qualité de « plus petit parti de la majorité » qui ne leur laisse pas d’espoir de se voir confier un poste de ministre au gouvernement régional bruxellois. Du côté francophone, apprend De Tijd, il existe une piste pour se passer du PS en faisant rentrer Ecolo et DéFi dans l’embarcation, mais cette piste ne semble pas exciter plus que cela les écologistes francophones.
Pas de plan B
Le Tijd, qui cite la constitutionnaliste Quinten Jacobs, estime que la tutelle de Bruxelles par le Fédéral n’est pas juridiquement réalisable, sauf sur des domaines précis comme la mobilité ou l’aménagement du territoire. Mais, comme l’estime M. Jacobs, cela ne constitue pas une solution aux vrais problèmes de Bruxelles qui sont, dans l’ordre, « le budget, la sécurité et l’emploi ».
Maxence Dozin
(Photo Belga : Nicolas Maeterlinck)