Le mandataire public, membre du « camp Moureaux » au sein du PS molenbeekois, a vu certains de ses propos passés exhumés par la presse. Il s’en est expliqué au conseil communal dans un français extrêmement approximatif.
Catherine Moureaux semble s’être embarquée dans sa nouvelle (et courte) majorité au conseil communal de Molenbeek avec des éléments potentiellement problématiques. Ainsi, La Libre relevait hier que son échevin des sports, Mohammed Kalandar, avait brillé par le passé pour avoir soutenu sur des réseaux sociaux des propos d’une probité peu évidente. Ceci notamment au regard d’encouragements à rendre public, en 2012, le sort subi par un caricaturiste danois qui aurait été brûlé vif (sans qu’aucune source crédible ne vienne étayer ces faits), indiquant que « Dieu rendrait heureux quiconque publierait cette histoire ».
Depuis, et comme le relaye La Libre, certains élus « et des parents de la commune » se montreraient inquiets qu’une telle personnalité ait été nommée échevin. M. Kalandar s’est excusé publiquement de ces propos et de certains éléments passés de sa propre communication dans un français plus qu’incertain ce mercredi, estimant par ailleurs que ces accusations étaient « injustes » et jugeant qu’une « cabale était en cours contre lui ».
Maxence Dozin