Un Espagnol de 30 ans a été poignardé hier à Berlin. Grièvement blessé, ses jours ne sont pas en danger. L’auteur de l’attaque est un réfugié syrien de 19 ans qui voulait « tuer des juifs ». L’attaque a en effet eu lieu dans l’enceinte du Mémorial de l’holocauste à Berlin.
Lors de son arrestation, l’assaillant présumé « avait dans son sac à dos un tapis de prière, un Coran, une feuille de papier avec des versets du Coran (…) et l’arme présumée du crime, ce qui laisse supposer une motivation religieuse», selon la police et parquet.
Aujourd’hui c’est à Mulhouse, en France, qu’une nouvelle attaque a eu lieu. Il y a, à ce stade au moins, un mort et plusieurs blessés dans une attaque au couteau perpétrée aux cris d’« Allah Akbar ». Le suspect, né en 1987 en Algérie, est fiché pour risque de «terrorisme», indique le procureur. Il serait sous obligation de quitter le territoire (OQTF) et en attente de plusieurs jugements.
Un gouvernement « déterminé »
Des événements identiques se multiplient en France, faisant émerger de plus en plus le débat sur l’immigration. François Bayrou avait parlé de « submersion migratoire » il y a quelques jours, déclenchant une polémique provenant de la gauche.
Emmanuel Macron a confirmé qu’il s’agissait d’un « acte de terrorisme », « islamiste », « qui ne fait pas de doute ». Le chef de l’État a indiqué que le ministre de l’Intérieur doit se rendre sur place et s’exprimera (samedi) soir pour donner les détails sur le dossier. « Je veux dire (…) la détermination du gouvernement et la mienne de continuer le travail qui est le nôtre depuis huit ans pour tout faire afin d’éradiquer le terrorisme sur notre sol », a ajouté Emmanuel Macron, en marge d’une visite au Salon de l’agriculture à Paris.
La Rédaction
(Photo Sébastien Bozon / AFP : la police à Mulhouse, où un homme a été victime d’un attentat au couteau)
