Que se passerait-il si, au lieu d’apprendre les bases de la connaissance, les élèves découvraient que le martyre est un idéal et que la haine d’Israël est une mission ? Un rapport récent de l’Israel National Digital Agency (INDA) affirme apporter des preuves de l’ampleur de ce phénomène.
D’après l’INDA, derrière les appels internationaux à la paix, l’Autorité palestinienne orchestrerait un endoctrinement massif dès le plus jeune âge. « Les manuels scolaires sont infestés de propagande, les écoles glorifient des terroristes, et les enseignants eux-mêmes participent à cette entreprise de formatage », affirme l’agence israélienne. Toujours selon cette source, loin de promouvoir une solution pacifique, l’éducation palestinienne fabriquerait une jeunesse qui ne connaîtrait qu’une seule perspective : le combat.
Des écoles au nom de terroristes
Le rapport prétend avoir identifié une ligne directrice constante dans le contenu enseigné en Judée-Samarie et à Gaza : Israël n’aurait pas de légitimité. « Son existence est ignorée sur les cartes, son histoire effacée des cours, et sa population diabolisée dans les livres », affirme l’INDA.
L’agence israélienne estime que l’enfant palestinien grandissant dans ce système ne recevrait jamais d’autre son de cloche. « Il ne découvre pas les accords de paix d’Oslo. Il n’apprend pas l’histoire juive millénaire de Jérusalem. Il ne connaît pas l’existence d’un débat, d’une alternative, d’une autre lecture du conflit. »
En revanche, selon ce rapport, la lutte armée serait présentée comme un devoir et les attentats-suicides comme des actes héroïques. Les martyrs seraient mis en avant comme des modèles. « Les écoles ne portent pas le nom de penseurs ou de scientifiques, mais de terroristes », affirme l’INDA. À titre d’exemple, à Hébron, une école porte le nom de Dalal al-Mughrabi, responsable d’une attaque ayant causé la mort de 35 personnes en Israël. À Jénine, une autre école serait baptisée en l’honneur d’Abdullah Azzam, fondateur d’Al-Qaïda.
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