Après la chute du régime al-Assad le 8 décembre dernier, beaucoup de pays européens souhaitent que les réfugiés syriens retournent dans leur pays. Ainsi, sur les six millions de réfugiés syriens disséminés à travers le monde, plus de trois millions étaient enregistrés en Turquie. Ce pays souhaite accélérer le retour des syriens le plus rapidement possible. Les agents des services turcs d’immigration ont coutume de tenter de leur faire signer un document attestant leur « retour volontaire », un engagement qui les empêche de revenir à postériori.
En Allemagne, également, le débat sur le contrôle de l’immigration a repris de plus belle,notamment lors de la dernière campagne des législatives, alors que l’AfD a finalement réalisé un score historique de 19,5% des suffrages exprimés. La ministre de l’intérieur Nancy Faeser, a annoncé dès janvier que la protection accordée aux Syriens en Allemagne sera « réexaminée et révoquée ». Les personnes autorisées à rester en Allemagne devront être des Syriens bien intégrés au sein de la société allemande, a ajouté la ministre de l’Intérieur. En l’espèce, maîtriser l’allemand et jouir d’un emploi et d’un logement stables.
6 millions de déplacés hors des frontières
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