Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz, a déclaré mercredi que les Etats-Unis « suspend(aient) (leur partage d’informations sensibles) et pass(aient) en revue tous les aspects » de leur relation avec l’Ukraine.
Dans un enième élan visant à mettre la pression sur le gouvernement de Volodymyr Zelensky, qui avait lui-même réitéré ce mardi sa volonté de « parvenir à la paix (sous le leadership de Donald Trump) », Washington a fait savoir qu’il « (suspendait) le partage d’informations avec Kiev ». C’est un nouveau coup dur pour le régime ukrainien qui ne peut plus compter que sur son seul allié européen pour défendre ses intérêts.
Les Etats-Unis et M. Trump estiment en substance que l’Ukraine n’est pas prête à signer la paix tant qu’elle pense pouvoir compter sur le soutien des Etats-Unis. Pour le président américain, M. Zelensky n’est « pas assez conciliant » dans ses exigences.

Le leader ukrainien appelle son homologue allemand
Volodymyr Zelensky a par ailleurs estimé mercredi qu’une paix durable était « tout à fait réalisable » si l’Europe et les Etats-Unis oeuvraient ensemble. « Nous voulons tous un avenir sûr pour notre peuple. Pas un cessez-le-feu provisoire, mais la fin de la guerre une fois pour toute. Avec nos efforts coordonnés et le leadership des Etats-Unis, c’est tout à fait réalisable », a-t-il écrit sur « X » au terme de son entretien avec le chancelier allemand Olaf Scholz.
Maxence Dozin
(Photo Belgaimage)