Le nouveau président des nationalistes flamands sera probablement annoncé le 26 avril. Les journalistes et les politologues spéculent déjà sur l’identité de celui qui succédera à Bart De Wever après 21 ans à la tête des nationalistes flamands de la Nouvelle Alliance flamande.
Entre 2004 et 2025, la NV-A n’a jamais envisagé de successeur à Bart De Wever. En tant qu’homme fort du parti, Bart De Wever avait le dernier mot sur tous les sujets. Choisir un successeur est donc difficile, et ce d’autant plus que Bart De Wever est premier ministre et qu’il tire les ficelles en coulisses. En fait, le parti ne cherche pas un président, à l’instar de ce qui pratiquent les Britanniques avec leur « chef de groupe », soit quelqu’un maintenant discrètement la discipline parmi les élus sur la bonne voie.
Une discipline de parti stricte
La N-VA n’a pas de véritables députés d’arrière-ban. La discipline du parti est stricte. La possibilité qu’un étranger s’empare du pouvoir par l’intermédiaire des membres est pratiquement inexistante. Peu se sentent de se présenter ouvertement. Les journalistes choisissent donc eux-mêmes leurs favoris. Et parmi les journalistes, l’ancienne députée et ancienne journaliste politique à Dag Allemaal et au « Nieuwsblad » Valérie Van Peel est clairement la favorite. Van Peel a été la seule à se retirer, déçue, après la législature précédente, estimant qu’elle n’avait rien pu n’a rien pu faire de concret la Chambre. Elle s’est surtout rendue populaire par ses explosions émotionnelles en séance plénière, notamment sur des sujets qui lui tenaient très à cœur comme la maltraitance des enfants et les victimes de l’amiante. Elle n’est pas non plus très familière avec le mouvement du nationalisme flamand, et n’a jamais vraiment fait campagne sur des questions communautaires. Elle a été « seulement » porte-parole du parti entre 2009 et 2011.
Un deuxième favori des observateurs de la rue de la Loi est le chef du groupe parlementaire à la Chambre des représentants Axel Ronse, une étoile montante au sein du parti. Un député à l’aura d’entrepreneur. Un libéral de droite au sein de la N-VA. Défenseur de l’équilibre budgétaire, Ronse était membre du Parlement flamand jusqu’aux élections de juin et s’est fait remarquer autant au régional qu’il est possible de le faire dans un parlement secondaire.
Pas encore de candidat déclaré
Le problème avec toutes ces prédictions est, bien sûr, que personne ne s’est encore présenté comme candidat. Normalement, une élection présidentielle est une excellente occasion pour un membre inconnu du parti d’attirer l’attention des médias et de se présenter à la direction du parti. Au sein de l’Open-Vld, du Groen et du CD&v, cela a été très bénéfique pour Gwendolyn Rutten, Bart Dhondt ou Sammy Mahdi. Ce dernier a réussi à obtenir un poste de secrétaire d’État avant de devenir président d’un CD&V en difficulté. Lundi 17 mars est la date limite pour que les candidats soumettent leur nom pour le premier tour des élections à la présidence de la N-VA. Cela nous place dans deux semaines. L’élection interne aura lieu le 26 avril et si un second tour est nécessaire (en l’absence de majorité absolue), il suivra le 24 mai.
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