Accueil » Royaume-Uni : un islamiste placé à la tête de l’Ofsted, institution clé de l’éducation

Royaume-Uni : un islamiste placé à la tête de l’Ofsted, institution clé de l’éducation

par Rédaction

Le gouvernement britannique a pris une décision controversée en nommant Sir Hamid Patel à la présidence intérimaire de l’Ofsted, l’organisme chargé d’inspecter et d’évaluer les établissements scolaires du pays. Une nomination qui suscite une vive indignation, notamment en raison du passé et des accointances de Patel avec des courants communautaristes et islamistes.

« Le projet islamiste passe par la prise en main des institutions, à commencer par l’école. Nos démocraties sont retournées contre elles-mêmes. L’Europe doit sortir de la naïveté, enfin », a réagi l’eurodéputé François-Xavier Bellamy sur les réseaux sociaux. Pour de nombreux observateurs, cette nomination symbolise une forme de complaisance et de soumission des autorités britanniques face à l’entrisme islamiste dans les institutions publiques.

Ancien directeur de la Tauheedul Islam Girls’ High School, Sir Hamid Patel a imposé dans son établissement le port du hijab, la récitation du Coran et a ouvert ses portes à des prédicateurs radicaux, dont Abdul Rahman Al-Sudais, un religieux notoire pour ses discours violemment antisémites. Son approche de l’éducation ne relève pas d’un simple respect des traditions culturelles, mais bien d’un projet idéologique structuré visant à islamiser l’enseignement.

Un signal alarmant pour l’éducation britannique

L’Ofsted joue un rôle crucial dans la supervision des établissements scolaires et la garantie des standards académiques. Confier cette institution à une figure controversée suscite des interrogations sur l’avenir des politiques éducatives britanniques. Alors que Londres affiche une volonté de lutter contre l’extrémisme religieux, ce choix paraît paradoxal et remet en question la cohérence de cette politique.

Certains experts en défense des valeurs républicaines voient dans cette nomination un test grandeur nature de l’influence des lobbies islamistes au sein des institutions britanniques. D’autres s’inquiètent de l’effet que cela pourrait avoir sur les élèves, notamment sur les jeunes filles, qui pourraient être soumises à des normes religieuses contraignantes sous couvert d’une « diversité culturelle » instrumentalisée.

Une réaction politique attendue

Face aux critiques grandissantes, le gouvernement britannique n’a pas encore publiquement justifié son choix ni répondu aux inquiétudes soulevées par cette nomination. Cependant, la pression monte de toutes parts, tant au sein du Parlement britannique que dans les rangs des analystes et observateurs de la scène politique.

Cette affaire pourrait bien relancer le débat sur la présence d’idéologies extrémistes au sein des institutions publiques et sur la nécessité pour l’Europe de définir des lignes rouges claires en matière d’éducation et de laïcité.

La Rédaction

(Photo : Press Association)

You may also like

21News est un média belge francophone qui promeut la liberté, l’entrepreneuriat et la pluralité d’opinions.

Sélections de la rédaction

Derniers articles

Êtes-vous sûr de vouloir débloquer cet article ?
Déblocages restants : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?