Le gouvernement américain a procédé à la suspension de la construction du parc éolien Empire 1. Si le projet n’aboutit pas, cela représentera un coup dur pour le groupe belge DEME, coté en bourse, qui est l’un des plus grands installateurs de parcs éoliens. Mais ce n’est pas tout.
Le parc éolien Empire 1 est un projet mené par la société énergétique norvégienne Equinor. Cette entreprise, qui est la plus grande société pétrolière et gazière de Norvège, appartient à l’État norvégien et s’appelait auparavant Statoil, mais a changé de nom afin de polir son image. Un tiers des actions sont dans les mains privées, les 67 % restants sont toujours détenus par l’État norvégien.
Le coup porté par le gouvernement américain en suspendant le projet est à la fois politique et économique. Il est même très politique, car le projet était prévu sur la côte est des États-Unis. Ce qui déplaît fortement au président américain Trump. Malgré l’autorisation accordée par le gouvernement précédent, Trump reste très opposé à ce type de projets, lui qui a souvent critiqué les éoliennes en mer, les qualifiant de « mortelles pour les oiseaux et les baleines ».
Un coup très politique
L’arrêt de la construction des parcs éoliens constituait une des promesses électorales du président Trump, qui a donc joint le geste à la parole. Après son entrée en fonction, M. Trump avait déjà ordonné le gel des autorisations et l’interdiction de construire de nouveaux parcs dans les eaux américaines fédérales. Cette décision n’est donc en ce sens pas vraiment une surprise. De plus, le parc éolien n’est pas très loin de Long Island, un territoire situé en périphérie de New York où Trump dispose toujours d’un appartement sur les trois derniers étages de la « Trump Tower ».
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