L’organisation avait procédé à l’installation d’affiches sur le campus pour dénoncer l’antisémitisme. Elle ont été promptement déchirées et retirées. Ceci dans une atmosphère générale que l’UEJB considère « délétère » pour les étudiants juifs au sein de l’université.
La campagne de communication de l’UEJB se voulait une réponse à un autre exercice de communication, en l’espèce concocté par l’ULB elle-même, qui en mars avait voulu assurer la promotion de sa capacité à créer le débat dans un esprit de respect mutuel. « Ici, les autres ne sont pas obligés d’être d’accord avec toi » en constituait un des messages phares.
L’UEJB, qui déplorait que ne soit pas abordée dans le cadre de la campagne de l’ULB la question de l’antisémitisme, qu’elle estime portant « centrale », avait tenu à réagir par la promotion d’un message visant à mentionner explicitement un problème qu’elle jugeait négligé : « l’ULB dénonce la discrimination sans mentionner explicitement l’antisémitisme. Or, selon nous, c’est la seule forme de discrimination à laquelle les étudiants de l’ULB sont confrontés ces derniers temps », déclare Gad Deshayes, coprésident de l’UEJB. Le jeune homme estime que, depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza en réponse aux évènements tragiques du 7 octobre 2023, l’antisémitisme est devenu « routinier » au sein de l’institution universitaire – il a lui-même été victime d’une agression physique « restée sans suite », déplore-t-il.
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