Malgré les principes affichés de transparence et de respect des valeurs européennes, des fonds communautaires continuent d’être versés à des structures soupçonnées de collusion avec l’islam politique, voire avec des groupes islamistes radicaux. La Cour des comptes européenne tire la sonnette d’alarme.
Depuis plusieurs années, la Commission européenne et les États membres de l’Union européenne ont alloué, sans véritable contrôle ni transparence, des milliards d’euros de subventions à des ONG et institutions censées œuvrer dans le cadre des valeurs européennes. Or, un récent rapport de la Cour des comptes européenne dénonce une gestion « opaque et irrationnelle » de quelque 7,4 milliards d’euros destinés à la société civile, et pointe des manquements majeurs dans le suivi des bénéficiaires. 21news a été le premier média européen à en parler.
Selon des documents consultés par Le Figaro, une partie de ces fonds aurait en réalité servi à financer des entités connues pour leur proximité idéologique avec les Frères musulmans ou, pire, avec des organisations liées au Hamas. Ces révélations relancent un débat déjà ancien sur l’usage de l’argent public européen dans le financement indirect de l’islamisme.
Gaziantep : une université controversée au cœur du programme Erasmus+
L’un des cas les plus emblématiques est celui de l’université islamique de Gaziantep, située dans le sud-est de la Turquie, intégrée depuis 2022 au programme Erasmus+, pourtant censé valoriser la mobilité étudiante dans un cadre démocratique. Cette université, dirigée initialement par Nihat Hatipoğlu, un théologien connu pour ses positions extrémistes, a tenu des propos à la télévision considérant les athées comme des « adorateurs du diable » ou justifiant les mariages incestueux. Il qualifiait également l’homosexualité de « trouble psychologique ».
Toujours selon nos confrères du Figaro, Son successeur, Şehmus Demir, a poursuivi dans la même veine idéologique, multipliant les messages en faveur de la cause palestinienne, condamnant les actions d’Israël sans jamais évoquer les exactions du Hamas. En octobre 2023, après les attaques terroristes en Israël, l’université a appelé au boycott de marques pro-israéliennes et organisé des manifestations pro-Hamas sur son campus. Des banderoles appelant à une « intifada mondiale » y ont été brandies, et un hommage a été rendu à Ismaïl Haniyeh, dirigeant du Hamas tué en 2024.
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