La droite a gagné quasiment partout les dernières élections. Dès la prise de fonction du nouveau chancelier allemand, le PPE comptera treize dirigeants au Conseil européen. Manfred Weber, son leader, compte bien le rappeler et réorienter les politiques européennes dans un certain nombre de domaines.
Ainsi déclare-t-il à nos confrères du Point : « Il y a trois ans, le PPE traversait une mauvaise passe. Nous n’avions que huit membres au Conseil européen. Nous venions de perdre l’Allemagne qui était dirigée par le SPD Scholz. Aujourd’hui, nous avons bientôt treize dirigeants PPE au Conseil européen. Les socialistes en ont trois et les libéraux également trois. Le PPE a donc reçu des citoyens européens un mandat fort pour diriger. »
Un congrès pour acter la position de force du PPE
Ce mardi 29 avril, à Valence (Espagne), le Parti populaire européen (PPE) s’apprête à reconduire Manfred Weber à sa tête pour un nouveau mandat de trois ans. Si sa réélection ne fait aucun doute — il est le seul candidat en lice —, c’est surtout l’occasion pour le président sortant de dresser un constat de force : jamais depuis des années, la droite européenne n’a été aussi puissante au sommet des institutions européennes, et ce sans même compter la montée en puissance d’un autre parti de droite à savoir ECR (European Conservatives and Reformists), dont fait partie notamment la NV-A.
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