À l’unanimité, la Ville de Bruxelles a adopté mardi soir une motion symbolique la qualifiant de « ville antifasciste ». Ce vote intervient dans le contexte de la Journée du 8 mai, date marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale et la capitulation de l’Allemagne nazie.
Déposée par Ecolo-Groen, la motion a été soutenue par l’ensemble du collège des échevins, socialistes, libéraux et chrétiens-démocrates. Elle entend réaffirmer l’engagement historique de Bruxelles contre les idéologies d’extrême droite. « Les idées fascisantes sont toujours bien présentes, aux États-Unis sous Trump – toujours curieusement qualifié de fasciste par certains –, mais aussi ici en Europe », a martelé Zoubida Jellab (Ecolo-Groen), autrice du texte.
Le bourgmestre Philippe Close (PS) a salué cette déclaration comme un geste de vigilance démocratique : « En tant que capitale de l’Europe, nous sommes un peu en résistance aujourd’hui. » Il a rappelé que la Ville n’a plus connu d’élu d’extrême droite depuis deux décennies.
Nulle mention bien sûr de l’entrisme islamiste et de l’antisémitisme rampant à Bruxelles…
La Rédaction
(Photo : Adrien Fillon / Hans Lucas via AFP)