Accueil » Alain Minc : « Marine Le Pen ? Elle est sortie de l’écran. Les gens de son camp font preuve d’une fidélité humaine minimale, mais ils ont déjà fait une croix sur elle »

Alain Minc : « Marine Le Pen ? Elle est sortie de l’écran. Les gens de son camp font preuve d’une fidélité humaine minimale, mais ils ont déjà fait une croix sur elle »

par Rédaction

Alain Minc est l’invité de Louis Sarkozy dans le troisième épisode de notre podcast « En toute liberté ». Dans la seconde partie de cet entretien, l’essayiste aborde un volet politico-économique français.

Alain Minc critique d’abord Elon Musk qui va se retirer du DOGE car, selon lui, le cours de Tesla a bien trop souffert en bourse depuis son engagement pour Donald Trump. « Moi, je pense qu’il a totalement sous-estimé les risques qu’il prenait. C’est très puissant les marchés. C’est-à-dire ? Je pense qu’il n’aurait pas imaginé, parce que là, on n’est pas dans la crise, sur le marché obligataire, qui est une crise de nature économique. Une partie de l’effondrement du cours en bourse de Tesla, c’est en réalité une révolte contre Musk. Ce qui montre qu’il y a des contre-forces en face. Donc je pense qu’il les a sous-estimées et que maintenant il va se calmer. Parce que comme je vous dis, un capitaliste c’est le cours de bourse, le cours de bourse, le cours de bourse. »

DOGE ? Une utilité remise en question

Alain Minc ne croit absolument pas à l’initiative du DOGE pour lutter contre la dépense publique, mais il veut plutôt s’appuyer sur des modèles qui ont fait leurs preuves. Il signale d’ailleurs : « La troïka, c’est-à-dire la Commission de Bruxelles, la Banque centrale européenne et accessoirement le FMI, ont quand même fait que, aujourd’hui, les pays que nous Français, nous méprisions macro économiquement – qui étaient les pays du « Club Med » – se financent moins cher que nous. C’est-à-dire que les mesures à prendre, elles ont été prises en réalité avec beaucoup d’efficacité pour des pays qui étaient dos au mur par des instances construites intellectuellement et classiques. C’est fascinant. Le contraire du populisme, et cela a marché. Vous auriez pensé que la Grèce se financerait, après ce qu’elle a connu, moins cher que la France ? Ils ont fait des sacrifices. Le problème que nous avons, nous, est que nous ne sommes pas assez dos au mur. »

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