L’agence de notation Moody’s estime que « l’incertitude concernant l’orientation politique à moyen terme du gouvernement (et de) la manière dont il entend réduire le déficit budgétaire (…) reste élevée ». Malgré cela, elle a décidé de garder stable la note de solvabilité de la France, à « Aa3 ». De son côté, le ministre français de l’économie Éric Lombard, invité sur le plateau de BFMTV, a estimé que des efforts budgétaires « (restaient) nécessaires ». En l’absence assumée de nouvelles taxes sur les entreprises ou sur les classes moyennes, un rallongement de la contribution des plus riches à l’effort public n’est selon lui « vraisemblablement pas à exclure ».
Comme le relevait Le Figaro ce dimanche matin, la stabilisation de la note de solvabilité de la France constitue une bonne nouvelle pour le ministère de l’Économie et des Finances, tant il semblait exister des raisons concrètes pour que cette note soit revue à la baisse. L’économie mondiale traverse en effet une zone de grande instabilité depuis que Donald Trump a pris le pouvoir – et plus encore depuis qu’il a édicté de lourdes taxes à l’importation vers les États-Unis –, ce qui ne manquera pas d’avoir une influence sur la croissance française. Par ailleurs, les finances publiques, relève le journal, « ne donnent guère de signes d’amélioration ».
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