La réforme des zones de police, il y travaille en priorité, nous dit-il. Bernard Quintin (MR) veut appliquer les termes de l’accord de gouvernement. Pour 2027, Bruxelles ne devrait plus compter qu’une seule zone. Et les économies réalisées seront réinvesties, promet le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur. Entretien.
21News : Monsieur le ministre, quels sont vos dossiers prioritaires ?
Bernard Quintin : Mes dossiers prioritaires sont ceux qui sont inscrits dans la déclaration du gouvernement. Cela me permet de souligner combien, dans cette déclaration gouvernementale, résoudre les questions liées à la sécurité sont importantes et même centrales. Mais très pratiquement, nous travaillons pour le moment au dossier de fusion des zones de police, qui est un dossier global. Il y a la police, mais aussi les pompiers, la protection civile qui sont sous mon autorité et où l’on a de vrais défis d’attractivité.
21News : Entre autres l’attractivité salariale ?
B.Q. : Le salaire est un élément, mais on travaille dans un monde nouveau où la relation au travail n’est plus la même que celle que moi j’ai pu connaître en ayant 53 ans. La relation, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, la mobilité, tout cela a changé. Cela a aussi un effet sur le recrutement de ces métiers de la sécurité qui ont, entre autres, des exigences d’engagement qui ne sont pas forcément les mêmes que pour d’autres métiers.
D’abord Bruxelles, ensuite le reste du pays
21News : La réforme des zones de police devrait se faire au niveau du territoire. Mais le laboratoire et la première réforme, ce sera à Bruxelles.
B.Q. : Absolument. Moi, je vois cette question de fusion de zones de police comme un travail qu’on doit faire, celui de la rationalisation. La police intégrée à deux niveaux, on se rappellera qu’elle a été mise en place fin des années nonante, début des années 2000, dans un contexte qu’il faut parfois rappeler : celui de l’affaire Dutroux, de Julie et Mélissa et d’une forme de guerre des polices qui a mené à cela. Ça fait 25 ans. Il est assez normal qu’après 25 ans, on fasse un peu le bilan. Je ne dis pas qu’il y a pas eu de réformes, mais il faut voir aujourd’hui comment on peut optimiser le système qui est en place.
Abonnez-vous pour lire l'article en entier.
Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.