Le sénateur du Vermont, techniquement indépendant, parcourt les États-Unis, dans le cadre de sa tournée « Fight the Oligarchy », en compagnie de la représentante Alexia Ocasio-Cortez. Ils tentent de rassembler sur le thème de la lutte contre ce qu’ils considèrent comme étant une dérive oligarchique du « régime Trump ». Un dernier rassemblement de foule est prévu à Los Angeles le 12 avril prochain.
Il faut sans doute remonter aux primaires démocrates de 2016 pour constater un tel engouement autour de la figure de Bernie Sanders, 83 ans. Cette éternelle figure de combat contre les intérêts des « très riches », entre autres des intérêts de l’industrie pharmaceutique, remonte – une dernière fois ? – dans l’arène.
La présidence de Donald Trump, estime-t-il, constitue un « danger pour les fondements de l’Amérique » : « Vous envoyez, déclare-t-il à ses partisans, un message au monde entier, qui veut savoir si le peuple américain va s’opposer au trumpisme, à l’oligarchie, et à l’autoritarisme. » Ces rassemblements ont constitué un succès public de masse, et visent en partie à remobiliser le parti démocrate, en franche chute dans les sondages, dans un contexte où le public de gauche estime que leurs représentants ne prennent pas la pleine mesure des dangers constitués par la nouvelle administration Trump. « Chaque jour, estime le sénateur Sanders, Trump essaye de saper les pouvoirs du Congrès (et de) saper la liberté d’expression. »
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