En 2025, le déficit budgétaire fédéral de la Belgique est attendu à 4 % du produit intérieur brut (PIB), représentant ainsi 25,5 milliards d’euros. Ce chiffre marque une augmentation de 8,5 milliards d’euros par rapport à l’année précédente.
L’aggravation du déficit prévue en 2025 est en partie due à des dépenses exceptionnelles, notamment celles liées à la Défense nationale. Ces dépenses supplémentaires, issues de l’Accord de Pâques, peuvent, conformément aux règles européennes, être partiellement exclues du calcul du déficit. Sans tenir compte de ces dépenses, le déficit s’établirait à 3,6 % du PIB, soit environ 22,7 milliards d’euros.
Dépenses en hausse, recettes en demi-teinte
Le Comité de monitoring avait estimé en mars dernier que, sans nouvelles politiques, le déficit atteindrait 23 milliards d’euros. Toutefois, en l’absence d’un gouvernement formé en début d’année, le pays continue de fonctionner sous le régime des « douzièmes provisoires », permettant de prolonger mois par mois le budget de l’année précédente. Ce mécanisme restera en vigueur jusqu’à fin juin, retardant l’application des réformes prévues par l’équipe de Bart De Wever.
Pour 2025, les dépenses publiques augmenteront de 13,7 milliards d’euros, tandis que les recettes ne progresseront que de 5,9 milliards d’euros. Cette situation s’explique notamment par la hausse des dépenses de sécurité sociale, des budgets des départements fédéraux, ainsi que par une augmentation des charges d’intérêts estimée à 0,9 milliard d’euros, conséquence du contexte de taux d’intérêt élevés.
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