Cieltje Van Achter (N-VA) est ministre de Bruxelles et des Médias au sein du gouvernement flamand. Elle a auparavant été active dans la politique bruxelloise. Ses compétences actuelles portent principalement sur les matières de la Communauté flamande à Bruxelles, comme l’enseignement et les institutions culturelles. Quelle est sa position sur l’impasse qui bloque actuellement la formation d’un gouvernement bruxellois ? Entretien.
21News : Pourquoi la N-VA pose-t-elle un problème pour le PS ?
Cieltje Van Achter : C’est le cœur du problème. Si nous avions la réponse, le blocage serait déjà levé. Le PS nous accuse d’être anti-bruxellois et racistes, mais ils savent très bien que c’est faux. Je peux voir la gêne dans leurs yeux lorsqu’ils évoquent ce sujet. Ils savent que ce sont des mensonges.
Je me demande donc : pourquoi font-ils cela ? Veulent-ils simplement faire opposition au niveau fédéral ? Essaient-ils de mettre des bâtons dans les roues du MR pour l’empêcher de former un gouvernement à Bruxelles ? Ce qui est certain, c’est que tout cela relève d’une stratégie politique.
Leurs justifications sont incohérentes, elles partent dans tous les sens. Pourtant, si l’on respecte vraiment la démocratie, on ne peut pas simplement nous exclure. Et je ne suis pas la seule à le dire : des figures historiques du PS comme Charles Picqué le reconnaissent aussi. Ils nous connaissent bien et savent que nous ne sommes pas des aventuriers politiques, que nous avons un programme concret pour Bruxelles, que nous ne sommes pas contre Bruxelles et, surtout, que nous ne sommes pas racistes.
Ahmed Laaouej, qui dirige aujourd’hui la section bruxelloise du PS après une lutte interne acharnée, connaît bien moins la réalité bruxelloise. Il vient de la politique fédérale et semble jouer un autre jeu.
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