Le secteur de la construction en Belgique fait face à une pénurie aiguë de main-d’œuvre avec 16 224 postes vacants recensés. Selon une enquête d’Embuild, 91 % des entreprises en recrutement qualifient leur recherche de problématique. Le taux de vacance de 6,83 % est le plus élevé tous secteurs confondus.
La fédération se félicite du rétablissement de la période d’essai de 6 mois et de la limitation du chômage à deux ans, espérant un effet positif sur l’emploi. Elle mise aussi sur l’attractivité de métiers de plus en plus numérisés et variés, et rappelle que l’expérience n’est pas un prérequis : la motivation suffit.
La construction n’est plus uniquement synonyme de béton et de briques : l’IA, les drones, la réalité virtuelle ou l’impression 3D révolutionnent le secteur. Ces outils rendent les chantiers plus efficaces, plus sûrs et plus durables. Le secteur offre aussi une large palette de profils techniques et administratifs, du back-office au conseil juridique.
La campagne « Nous construisons demain » cible jeunes et inactifs, tandis que les retards de chantiers et les refus de nouveaux contrats concernent déjà plus d’un tiers des entreprises, faute de bras.
La Rédaction
(Photo Belga Jonas Roosens : la construction d’une partie du ring d’Anvers, 14 mars 2025)
