L’échec a été évité de justesse, à Bakou. La COP29 s’est terminée sur une promesse : celle de verser 300 milliards de dollars par an aux pays les plus pauvres. Le prix de la transition climatique. Les contribuables belges vont être appelés à la rescousse.
Lors de la conférence annuelle sur le climat COP29, les pays occidentaux ont finalement promis, après des négociations tendues, de verser 300 milliards de dollars par an aux pays les plus pauvres pour financer la transition climatique. La COP29 a frôlé le chaos vendredi soir, les pays du Sud global quittant furieux les négociations avec une exigence unique : obtenir de l’argent. Une décision de dernière minute a évité un échec total.
Un sommet tourné vers l’argent, pas le climat
Au-delà des préoccupations climatiques, cette conférence a principalement porté sur des enjeux financiers. Deux jours après la date prévue de clôture, un accord financier a émergé : le « Baku Finance Goal », visant à mobiliser 1 300 milliards de dollars d’ici 2035, avec un objectif annuel de 300 milliards de dollars. Cela représente un triplement des montants prévus en 2020, jamais atteints jusqu’à présent.
Une autre avancée a concerné les marchés du carbone, où la fraude liée aux crédits carbone – comme les plantations d’arbres pour capter le CO2 –, a conduit à l’adoption de nouvelles règles sous l’égide des Nations Unies. Mukhtar Babayev, président de la COP29, a qualifié cet accord de « meilleur possible », malgré les tensions géopolitiques.
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