David Leisterh, formateur bruxellois : « L’ampleur de l’effort budgétaire à assumer constitue une des divergences de vues les plus fortes entre la gauche et la droite ». Entretien (1e Partie).
21 News : Les socialistes semblent prêts à se passer de majorité flamande ? Comment vous positionnez-vous face à cette sortie ?
D.L. : Je l’écarte, et ce pour plusieurs raisons. La première, c’est que Bruxelles fait déjà face à de nombreux gros défis : budgétaire, sécurité, mobilité. Ensuite, c’est rajouter un nouveau problème, en l’espèce, rallumer le brûlot communautaire. Tous les partis flamands s’opposent à une telle idée. De mon côté, j’ai envie moi-même d’être le ministre-président de tous les Bruxellois, minorité comprise, et donc je ne peux pas valider ce type d’idée, même si elle a le mérite d’exister. Mais c’est une aventure dans laquelle Bruxelles n’a pas le luxe de pouvoir rentrer, même si cela me permettrait demain d’être ministre-président.
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