Une solution semblait se dessiner pour la formation bruxelloise : un secrétaire d’Etat supplémentaire pour convaincre le CD&V de monter au gouvernement.
Frédéric De Gucht (Open VLD) a refroidi les ardeurs de certains : il ne fera partie d’un gouvernement qu’avec la N-VA, a-t-il déclaré jeudi à De Standaard.
« La partie francophone n’a rien à dire à la majorité néerlandophone », explique le patron des libéraux néerlandophones à Bruxelles. « Nous ne pouvons pas nous plier à la volonté de Laaouej, sinon les Néerlandophones seront désormais en quantité négligeable. Je ne veux pas participer à cela. Il y a un joli mot pour cela en français : le mépris. Le mépris de Laaouej pour la représentation des Néerlandophones à Bruxelles est choquant ».
Depuis la création de la Région bruxelloise, la formation d’un gouvernement n’a jamais pris autant de temps, et un parti francophone n’a jamais contesté la coalition néerlandophone qui a trouvé un accord entre les différents partis qui la compose.
La Rédaction