Krach de l’action vedette Nvidia à Wall Street et inquiétude de Donald Trump. L’intelligence artificielle chinoise DeepSeek, qui se prétend très bon marché, sème le trouble dans l’univers technologique. Mais redonne le sourire à l’Europe.
L’information a fait les gros titres en tout début de semaine. Pas étonnant : voilà que les Chinois lancent une intelligence artificielle (IA) aussi performante que le fameux ChatGPT de la société américaine OpenAI. Mais à un coût dérisoire, puisque sa mise au point aurait coûté 5,6 millions de dollars à peine.
L’IA nécessite à la fois des semi-conducteurs très puissants, dont DeepSeek aurait apparemment pu se passer, et énormément d’énergie pour alimenter les centres de données, ou data centers. Pour cette dernière, les géants du cloud font carrément appel à des opérateurs de centrales nucléaires. Pour les premiers, on table inévitablement sur les GPU (graphic processing units) de Nvidia, la super-vedette de la bourse américaine.
Le malheur des uns…
Ces acteurs furent, très logiquement, les grands perdants de l’annonce DeepSeek. Avec un cours en chute de 16,8 %, Nvidia perdit 589 milliards de capitalisation boursière lundi, la plus grosse claque de l’histoire de Wall Street. Autre acteur très important dans ce secteur, que certains qualifient d’ailleurs de « 8e Magnifique», Broadcom fit un peu plus mal encore, avec un plongeon de 17,4 %. De leur côté, les producteurs d’énergie Constellation et Vistra chutèrent de 20 et 25 % respectivement.
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