Le député flamand Maurits Vande Reyde a annoncé ce lundi après-midi, via ses réseaux sociaux, son départ de l’Open VLD. Il siègera désormais comme indépendant au Parlement flamand jusqu’en 2029. Ce retrait affaiblit encore un peu plus le parti libéral, qui ne compte désormais plus que huit députés — soit moins que Groen et le PVDA — et devient de ce fait le plus petit groupe du Parlement régional.
Ce départ constitue un nouveau revers pour l’Open VLD, déjà fragilisé par une lourde défaite électorale en juin dernier et englué dans une série de crises internes. Vande Reyde, candidat malheureux à la présidence du parti l’été passé, n’avait pas franchi le premier tour. Sur Instagram, il explique son choix : « Je me désinscris de la politique de parti et veux poursuivre mon engagement comme député indépendant. » Dans les colonnes de nos confrères du Laatste Nieuws, il justifie sa décision par un désaccord de fond : « Aucun ministre VLD n’a réussi à réduire l’intervention de l’État. Je crois en une plus grande prospérité avec moins d’ingérence publique. »
Partisan d’une ligne libérale stricte, souvent qualifiée de « bleu foncé », Vande Reyde critique un recentrage qu’il juge trop à gauche de la part de son parti. « Si j’avais cru en la possibilité d’un vrai changement, je serais resté », affirme-t-il.
Bien qu’il ait souvent été perçu comme une figure à la marge de l’Open VLD, son départ n’est pas anodin. Sa voix comptait dans le débat public, et sa sortie fragilise symboliquement et numériquement le groupe libéral. Désormais, avec seulement huit sièges, l’Open VLD passe derrière Groen et le PVDA, devenant ainsi la plus petite formation du Parlement flamand.
La rédaction
(Photo Belgaimage)