Les combattants islamistes qui ont chassé du pouvoir la dynastie Assad, en Syrie, se sont emparés d’armes fabriquées par la FN, en Belgique. Comment se sont-elles retrouvées là ? Deux pistes sont envisagées.
Depuis fin novembre, les réseaux sociaux regorgent de photos et vidéos de combattants syriens capturés lors de l’offensive rebelle contre le régime. Mais une image en particulier interpelle les experts belges : un combattant islamiste tadjik du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTC) brandissant un pistolet-mitrailleur FN P90, une arme de fabrication belge.
https://twitter.com/p_vanostaeyen/status/1873343985777004548
Produite par la société FN Herstal, basée près de Liège, ce pistolet-mitrailleur est normalement réservé aux forces de l’ordre dans des pays comme la Belgique et les États-Unis. Alors que le marché noir syrien déborde d’armes en tous genres, c’est la première fois qu’un FN P90 est repéré dans cette région. Cette apparition inattendue soulève de sérieuses questions sur la trajectoire de ces armes et met en lumière les rouages des réseaux jihadistes internationaux.
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