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Deux heures d’attente dans le froid, malgré le rendez-vous : ma mésaventure au contrôle technique (Carte blanche)

par Contribution Externe

Chloé, une bruxelloise de 35 ans, nous raconte son passage au contrôle technique à Bruxelles. Elle a pris rendez-vous, mais a dû attendre deux heures, dans le froid, sans espace d’accueil. Une expérience déplorable que vivent de nombreux Bruxellois. Son récit, brut.

Janvier. Premier devoir de l’année : passer au contrôle technique pour la voiture familiale avant mi-février. D’expérience, je sais qu’il faut prendre rendez-vous avant même de recevoir la convocation de l’inspection, au risque de ne pas avoir de rendez-vous avant l’échéance du précédent certificat de validité. Malgré cette anticipation, c’est de justesse que j’ai pu avoir un rendez-vous, un jour qui ne m’arrangeait pas, mais les autres plages disponibles n’étaient que… fin février. C’est vraiment de pire en pire. Je me console, sachant que ces rendez-vous obligatoires permettent de réduire considérablement les temps d’attente sur place. Mon emploi du temps est serré, entre mon boulot, la gestion de mes enfants, et les tâches quotidiennes, je suis obligée de bien calculer mon emploi du temps.

Mi-janvier, 1°C au thermomètre… Heureusement, il ne pleut pas… Arrivée à l’entrée de la station de contrôle, il n’y a personne pour indiquer aux gens quelle file ils doivent prendre. Je dois donc d’abord laisser passer en marche arrière deux chauffeurs mal orientés avant de pouvoir prendre la rampe d’accès. Je suis vingt minutes en avance et si je compte bien, il y a seulement sept voitures devant moi. Chic, je n’en ai donc que pour une demi-heure d’attente… Sauf que, trente minutes plus tard, je n’ai avancé que d’un mètre.

« Ils déposent les papiers sur le pare-brise des voitures et s’en vont acheter des pâtes »

Par souci d’écologie, j’ai coupé le moteur. Il fait donc glacial dans la voiture. Après 25 minutes (donc 55 minutes après mon arrivée), il n’y a plus que trois voitures devant moi. J’ai ainsi une vue sur les bureaux d’accueil et sur les lignes de contrôle. Deux membres du personnel arrivent, prennent les papiers des deux premiers véhicules… ça y est, cela va avancer… Même pas ! Ils déposent les papiers sur le pare-brise des voitures et s’en vont acheter des pâtes au foodtruck installé au pied de la station de contrôle… Bon appétit ! Mais moi, en attendant, j’ai déjà largement dépassé ma pause déjeuner !

C’est enfin mon tour. Quelqu’un se dirige vers moi, j’ouvre ma fenêtre, mais il passe devant moi sans m’adresser la parole et sort de la station… sans doute pour s’acheter des pâtes également.

« C’est bon, vous pouvez aller payer »

Cette fois-ci, c’est la bonne : je suis priée de descendre de la voiture et d’aller attendre à la sortie de la ligne de contrôle, dans le froid… Déjà congelée, j’attends près des caisses mais sors régulièrement pour voir où en est ma voiture, car on ne nous appelle plus pour nous annoncer que le contrôle est fini. Décidément, c’était vraiment mieux avant.

Ma voiture est prête, au lieu de la garer sur un emplacement, l’inspecteur me la laisse au bout de la ligne de contrôle, avec juste ces quelques mots : « C’est bon, vous pouvez aller payer. » Pour ne pas déranger la voiture suivante, je prends quand même le temps de bouger ma voiture avant de passer à la caisse. « C’est bon », tels sont les mots qui ont aussi été dit au monsieur devant moi, pourtant il ressort, le visage boudeur, un certificat rouge à la main. Qu’est-ce qui m’attend ? Heureusement, mon certificat de validité est vert, j’avoue qu’une autre couleur m’aurait fortement crispée après ces presque deux heures très peu agréables. Tout cela pour 55,30 euros ! Bref, courage à tous ceux qui, à leur tour, devront passer ce contrôle technique à Bruxelles…

Chloé, Bruxelloise de 35 ans (titre et intertitres sont de la rédaction)

(Photo d’illustration : Belgaimage)

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