La Région bruxelloise, qui a récemment voté une résolution appelant au boycott d’Israël – pourtant une véritable start-up nation –, choisit aujourd’hui d’accueillir des start-ups palestiniennes sous couvert d’un partenariat économique avec Ramallah. Cette initiative, présentée comme un « équilibre », illustre en réalité une approche idéologique plus que pragmatique.
Jeudi, un protocole d’accord a été signé entre la Région bruxelloise, hub.brussels, l’Agence belge de développement Enabel et le ministre palestinien du Travail et de l’Entrepreneuriat, Enas Dahadha Attari. Le programme “My Welcome Package” de hub.brussels offrira aux start-ups palestiniennes un soutien sur mesure, un accès au marché européen et même des bureaux à Bruxelles.
Alors qu’Israël, pionnier incontesté en matière d’innovation technologique, fait l’objet d’un rejet officiel sous prétexte de politique étrangère, la Palestine bénéficie d’un accueil enthousiaste et de ressources dédiées. La Région bruxelloise applique une politique sélective où les considérations politiques prennent le pas sur l’innovation et le dynamisme économique.
La Rédaction
(Photo Belgaimage)