L’ancienne sénatrice fédérale Open vld, qui a fondé son propre parti, s’étonne que le PS refuse de construire un gouvernement régional avec la NV-A, une formation qui lui ressemble à certains égards plus que les libéraux francophones.
21News : Que pensez-vous du blocage actuel à Bruxelles, qui visiblement va se prolonger au vu du fait que le formateur David Leisterh jettera vraisemblablement l’éponge ce vendredi ?
Els Ampe : Il me semble que l’impasse politique à Bruxelles combinée à la violence liée au trafic de drogue prouve que la ville est devenue un « trou à rats » (l’expression « Hell Hole », utilisée par Mme Ampe, provient d’une opinion que Donald Trump avait livré à propos de la capitale en janvier 2016, NDLR). Le « diable» est au pouvoir et il s’appelle le PS, qui est un parti de l’effondrement social, de la corruption et de l’islamisation. Ce n’est pas un hasard si Bruxelles était une ville riche lorsque le MR était au pouvoir et un terrain vague avec le PS à la barre. Je pense que Bruxelles est historiquement gérée par des assistés. Pour nombre d’entre eux, s’ils n’avaient pas d’emploi en politique, ils ne seraient nulle part dans le privé.
21News : Comment jugez-vous l’attitude des socialistes francophones qui refusent de gouverner avec la NV-A à Bruxelles ?
E.A. : Je m’en étonne. Assez paradoxalement, je pense que la NV-A est économiquement beaucoup plus à gauche que le MR et ressemble assez bien au PS, à l’exception bien sûr de la vision qu’ils entretiennent sur l’avenir du pays : ce sont des nationalistes flamands après tout. Au parlement flamand, la NV-A a créé un paquet d’institutions publiques où ils ont placé leurs amis, notamment à « Digitaal Vlaanderen », l’inspection de l’enseignement, et d’autres entités. C’est le « système PS », mais à la flamande.
21News : D’où votre étonnement que les deux partis ne coopèrent pas ?
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