Le jeudi 10 avril, un dialogue fructueux a été mené entre Louis Sarkozy et Georges-Louis Bouchez. Les deux hommes s’apprécient et sont complices. Un long entretien de plus d’une heure trente, visible en intégralité sur notre page, et dont nous reproduisons ici quelques extraits en exclusivité.
La première partie est une longue présentation des institutions et du système politique belges, couplée à une comparaison avec les systèmes français et américains. Le président du MR manie aussi un peu l’humour en déclarant à son interlocuteur français : « Si vous comprenez le système belge, c’est qu’en fait on vous l’explique mal parce que c’est assez complexe. »
Après une quinzaine de minutes, arrive la première grosse confidence : « Je n’aime pas du tout le monde politique. Le milieu politique, je le déteste. Et donc, dès que je peux voir d’autres gens, je le fais parce que c’est un monde assez particulier. »
Ensuite, le libéral aborde son moteur en politique. Ce qui importe pour lui ? Agir et mener des réformes : « Ce que je veux, c’est qu’à la fin on se dise : s’il n’avait pas été là, les choses n’auraient pas été tout à fait pareilles. Donc par exemple, je pense avoir fortement contribué au maintien du nucléaire dans le pays. Donc je peux dire oui, j’ai fait œuvre utile pour mon pays. On est en train de changer totalement le marché du travail. Oui, j’ai eu un rôle décisif, que ce soit dans la campagne, dans l’établissement du programme de gouvernement. Donc j’ai pu amener des sujets, des thèmes qui aujourd’hui font l’objet de réformes. Et ça, pour moi, c’est le plus important. »
Nicolas Sarkozy, toujours un modèle ?
On le sait depuis longtemps et Georges-Louis Bouchez le répète très souvent : l’un de ses modèles en politique, c’est Nicolas Sarkozy. Réaliser ce podcast prend donc une drôle de saveur pour le patron du MR : « C’est clair que Nicolas Sarkozy, c’est un peu particulier de me retrouver devant son fils pour moi. Surtout qu’en fait je te connaissais avant que tu me connaisses, puisque je t’ai vu à la télévision, fatalement. »
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