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François De Smet regrette la non-nomination d’un coordinateur national pour la lutte contre l’antisémitisme

par Rédaction

En commission parlementaire Santé et Égalité des chances du 8 avril, deux questions ont suscité le débat autour de la lutte contre l’antisémitisme en Belgique, en particulier dans le contexte scolaire et institutionnel.

Des députés ont dénoncé le refus initial de deux directions d’écoles anderlechtoises de participer à une commémoration de l’Holocauste, en raison de pressions exercées par des parents musulmans dans un contexte de tensions liées à la guerre à Gaza. Cette situation illustre une islamisation croissante de l’enseignement, poussant les enseignants à l’autocensure.

François De Smet (DéFI) a, pour sa part, critiqué l’absence d’un coordinateur national spécifique pour la lutte contre l’antisémitisme, pourtant demandé par la communauté juive et recommandé par la stratégie européenne. Il a estimé qu’une telle figure – qu’il s’agisse d’une personne physique ou morale – serait une « aiguillon nécessaire » pour donner une impulsion politique à ce combat.

En réponse, le ministre fédéral de la Protection des consommateurs, de la Lutte contre la fraude sociale, des Personnes handicapées et de l’Égalité des chances Rob Beenders (Vooruit) a indiqué que la coordination nationale est actuellement assurée par le directeur du service Égalité des chances du SPF Justice, dans le cadre d’un mécanisme interfédéral de concertation impliquant les autorités belges et les organisations juives. Il a insisté sur la volonté de promouvoir une méthodologie commune et transversale, ainsi qu’une meilleure cohérence entre les plans régionaux, tout en reconnaissant qu’il est « encore trop tôt » pour détailler les actions concrètes à venir.

De Smet a émis des doutes sur la perception de la communauté juive face à la nomination de ce coordinateur administratif, suggérant que son indépendance pourrait être mise en cause.

Ces échanges mettent en lumière la fragilité du consensus autour de la lutte contre l’antisémitisme en Belgique, tant sur le terrain éducatif que dans l’organisation institutionnelle. Tandis que certains dénoncent une influence croissante de l’islam politique dans les écoles, d’autres réclament une politique nationale plus claire, structurée et indépendante.

La Rédaction

(Photo Belgaimage)

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