Le ministre de la Défense, Theo Francken (N-VA), a écarté toute possibilité de déploiement militaire pour soutenir la police dans la lutte contre la violence liée au trafic de drogue à Bruxelles, révèle Business AM. Il répond ainsi à la demande du ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin (MR), qui souhaitait mobiliser l’armée pour certaines tâches de surveillance afin de libérer des effectifs policiers.
Theo Francken a rappelé que l’accord de coalition prévoit bien la création d’une « réserve de défense territoriale » pouvant être déployée en cas d’urgence ou pour des missions de surveillance, mais il a insisté sur le fait qu’aucun cadre juridique ne permet actuellement une telle intervention. Il souligne également que cette réserve n’existe pas encore et qu’il faudra du temps pour la mettre en place.
Face à l’escalade de la violence, notamment à Anderlecht où plusieurs fusillades ont éclaté, Bernard Quintin espérait une solution rapide. Mais la Défense ne compte pas se substituer à la police dans l’immédiat, laissant le gouvernement chercher d’autres options pour sécuriser la capitale.
La Rédaction
(photo Belgaimage : Theo Francken lors d’une visite au QG de l’armée à Evere le 11/2/2025)