Le JT de la RTBF du 26 janvier a été marqué par une scène plus que cocasse, qui a été fortement signalée et relayée sur les réseaux sociaux.
Pendant le JT, une séquence avait pour but de donner la parole à des enseignants pour expliquer comment réagit le terrain. « On voulait vous proposer de les entendre », lance Sacha Daout à la ministre Valérie Glatigny, qui était l’invitée du JT.
Le reportage, une fois lancé, ne montre que deux enseignants et, évidemment, tous les deux pour la grève. La première est une institutrice maternelle, qui n’est pas directement concernée par les réformes (souligne pourtant le reportage), mais pour elle les réformes sont quand même imbuvables.
La seconde personne interviewée est un professeur depuis 10 ans. Lui aussi n’est pas concerné par la réforme, souligne encore le reportage, mais qui va quand même croiser les bras tant lundi que mardi… Il s’appelle Tanguy Wera et déclare face à la caméra : « Il se passe quelque chose d’inédit, on n’était pas dans la rue hier ou avant-hier parce que ce n’est pas dans notre ADN : on n’était pas de grands militants ». Cet enseignant sera soutenu par des élèves de son établissement, et la séquence continue avec ce professeur qui discute aimablement avec ses élèves pendant la séquence.
Tanguy Wera, qui déclare n’être pas un grand militant et pour qui manifester n’est pas dans son ADN, est plus qu’un militant : c’est l’ancien échevin Ecolo de Stoumont. Et pour quelles compétences ? L’enseignement… Que le monde est petit, et la RTBF n’en a pas dit un mot à son JT de 19h30.