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Guerre Ukraine-Russie : L’Europe est seule et doit se réinventer

par Rédaction

Après la rencontre Trump-Zelensky de ce vendredi, les nations européennes s’efforcent de structurer une réponse coordonnée pour déterminer comment aider au mieux Kiev. Ces pourparlers ont commencé ce dimanche à Londres et se poursuivront cette semaine à Bruxelles.

L’Europe se retrouve à un tournant historique vertigineux. Dimanche, à Londres, les dirigeants européens se sont réunis pour un sommet décisif afin de définir de nouvelles garanties de sécurité. L’objectif : pallier le désengagement des États-Unis. À l’issue des discussions, ils ont annoncé une augmentation des budgets militaires et réaffirmé leur soutien à l’Ukraine. « L’Europe doit se réarmer d’urgence », a martelé Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Keir Starmer, Premier ministre britannique, a insisté : « L’Europe doit prendre l’essentiel de la charge, mais avec l’appui des États-Unis. » L’inquiétude est palpable. De l’autre côté de l’Atlantique, les opposants de Donald Trump, républicains et démocrates confondus, sont sous le choc. Car la page qui se tourne marque la fin d’une ère transatlantique stable, héritée de l’après-guerre. Et l’avenir s’annonce incertain pour l’Europe.

Vers un « Yalta » bis ?

Depuis le retour de Trump à la Maison-Blanche – il y a seulement un mois,  Volodymyr Zelensky et ses alliés européens, notamment Emmanuel Macron, tentent de limiter la casse et de gagner du temps. Face à l’abandon progressif de l’Ukraine par Washington, ils cherchent des garanties minimales de soutien militaire et stratégique. Vendredi dernier, avant sa rencontre avec Trump, Zelensky se trouvait face à un dilemme : un accord aux concessions ruineuses ou une trahison inévitable. Aujourd’hui, les perspectives ne sont guère plus réjouissantes pour l’Europe. Dans le pire des scénarios, un remake funeste de Yalta et Munich pourrait voir le jour, scellant une entente entre Moscou et Washington au détriment du continent. Dans le meilleur des cas, une Europe mal préparée devra affronter seule les ambitions russes.

Un vent d’espoir a pourtant soufflé, vendredi et samedi, grâce aux réactions rapides et déterminées des Européens en soutien à l’Ukraine. « Vous n’êtes pas seul », a assuré le Premier ministre polonais Donald Tusk à Zelensky. Emmanuel Macron a dénoncé une lecture erronée du conflit par Trump, rappelant qu’il ne fallait pas confondre « la victime et l’agresseur ». Friedrich Merz, le futur chancelier allemand, a promis que l’Allemagne resterait aux côtés de l’Ukraine « quoi qu’il en coûte ». L’Europe, à l’exception de la Hongrie d’Orbán, s’est montrée unie et prête à prendre ses responsabilités face à la menace russe.

Macron en première ligne

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