Depuis deux semaines, la commune d’Anderlecht, est en proie à une violence armée inédite. La nuit dernière, une nouvelle fusillade a eu lieu, marquant le cinquième incident similaire en l’espace de seulement deux semaines. Après la tragédie de Clemenceau lors de laquelle Souleymane, un jeune de 19 ans, a perdu la vie, c’est cette fois à proximité de la station de métro Saint-Guidon que les habitants ont entendu des tirs.
Les faits se sont déroulés autour de 2 h du matin, mais cette fois, heureusement, il n’y a pas de blessés à déplorer. Cependant, la menace qui pèse sur la sécurité des citoyens est bien réelle, avec une arme de type Kalachnikov qui aurait été utilisée, d’après les premières informations recueillies par les autorités. Le bourgmestre d’Anderlecht, Fabrice Cumps, a confirmé l’incident à la presse, précisant que l’enquête est en cours, mais que, pour l’instant, aucune indication ne relie cette fusillade aux autres violences qui secouent la commune.
Anderlecht : une succession de fusillades
L’escalade de la violence dans ce quartier bruxellois interroge sur l’efficacité des mesures de sécurité et sur la capacité des autorités à contenir cette succession de fusillades. Le calme n’est plus au rendez-vous, et de nombreux citoyens se sentent désormais constamment menacés par ce climat d’insécurité grandissant.
Cette situation préoccupante s’ajoute à un contexte déjà tendu dans la capitale belge, où la peur s’installe dans de nombreux quartiers populaires.
La rédaction
(Photo Belga : Hatim Kaghat)