Le coût d’achat et d’utilisation d’environ 400 nouveaux véhicules blindés français s’élèvera à 14,4 milliards d’euros pour la Défense, au lieu de 1,5 milliard d’euros. C’est la conclusion de la Cour des comptes, publiée dans un rapport confidentiel. Selon la VRT, cela provoque des tensions entre les gouvernements belge et français. Une autre source de la VRT aurait affirmé que « l’Armée de terre s’est fait rouler par les Français ».
La procédure d’achat a débuté en 2018 lorsque le gouvernement Michel a décidé d’acquérir de nouveaux véhicules blindés lourds en France. Le budget prévu était de 1,5 milliard d’euros pour la commande de 382 nouveaux véhicules blindés Griffon et 60 Jaguar. L’accord prévoyait également une coopération étroite avec la défense française pour la formation, la maintenance ainsi que l’achat de pièces détachées et d’armements.
Ce choix était en réalité le choix du pauvre : l’armée belge, démunie, ne pouvait se permettre autre chose. La Cour des comptes constate aujourd’hui que les coûts de fonctionnement et d’entretien n’ont pas été inclus dans le budget. Personne n’avait donc d’idée du coût total de possession (« total cost of ownership », TCO). Et cela parce que la Défense n’a tout simplement pas procédé à ce calcul, selon la Cour.
Les coûts de fonctionnement et d’entretien ? Oubliés dans le calcul
Lorsque la Cour des comptes a exigé ce calcul, il s’est avéré que le prix était presque dix fois plus élevé : 14,3 milliards d’euros. Ce montant est considérablement supérieur aux prévisions du gouvernement en 2018, soit 1,57 milliard d’euros.
Entre-temps, la Belgique a déjà payé la première tranche de 422 millions d’euros le 3 juin 2024.
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