Matteo Piantedosi, ministre de l’Intérieur italien, s’est réjoui du bilan migratoire italien : « En 2024, nous avons réduit les arrivées irrégulières de 60 % par rapport à l’année précédente et de 38 % par rapport à 2022. Pour la deuxième année consécutive, les rapatriements d’immigrants expulsés ont augmenté, avec une augmentation supplémentaire de 16 % », a-t-il déclaré dans un entretien accordé le 31 décembre à la Stampa.
Il a notamment attribué ces résultats à « des actions ciblées mises en œuvre par le ministère de l’Intérieur », notamment une coopération avec les forces de police des pays d’origine des migrants.
En 2024, l’Italie a signé des accords avec des pays comme la Tunisie ou la Libye, permettant le rapatriement de 9 000 migrants. Le gouvernement a renforcé les peines pour les passeurs et restreint l’accès au travail des demandeurs d’asile tout en encadrant le travail de certaines ONG.
Meloni s’était fait élire en grande partie sur ce thème de l’immigration, un thème qui devient récurrent dans les élections européennes. Ce thème est aussi au centre de la campagne électorale allemande, où les élections se dérouleront le 23 février prochain.
D.J.
(Photo Belgaimage : la Première ministre italienne Giorgia Meloni lors d’un sommet des chefs d’État européens à Bruxelles, 18 décembre 2024)