L’ancien expert en actualités chrétiennes estime que François a su faire preuve de « simplicité » jusque dans le choix de sa dernière demeure. Entretien.
21News : Il semble que le consensus général considère la cérémonie d’adieu au pape comme « simple, touchante et dépouillée ». Est-ce là un sentiment que vous partagez ?
Christian Laporte : Tout à fait. C’était une cérémonie qui était vraiment à l’image du pape François, dans la mesure où l’on avait tout à fait intégré, je pense, à la fois ses grandes idées et ses aspirations. Le tout avait été très bien traduit par le principal concélébrant, le cardinal Giovanni Battista Re, le doyen du Sacré collège.
21News : Il se disait pourtant que les deux hommes n’étaient pas les plus grands amis…
C.L. : Probablement pas, dans la mesure où le cardinal Battista Re se classait plutôt dans le camp des conservateurs bien sûr. Mais les deux hommes n’étaient pas en désaccord sur tout, et sans doute pas sur un certain nombre des projets et des aspirations du pape François.
21News : Il n’est sans doute pas exclu, dans le conclave qui s’annonce, qu’il y ait une certaine forme de retour en arrière – un « retour de balancier » entre le camp conservateur et progressiste. Qu’en pensez-vous ?
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